1 – Objectif
Nous avons cherché à développer l’intégration mentale des intensités d’exercice chez un athlète. Le travail avec capteur de puissance est efficace mais nous souhaitons aussi apprendre à l’athlète de ressentir finement les zones d’effort.
Ce cycliste a réalisé à quelques jours d’intervalle le même exercice. La séance à effectuer était une adaptation du modèle de Gimenez : 30 minutes en alternant 4 minutes à i3 (rythme) puis 1 minute à i5 (PMA).
Lors de la première séance, l’athlète s’est calé avec les valeurs de son compteur. Lors de la seconde séance, nous avons modifié l’affichage du compteur pour ne garder qu’un chronomètre et les valeurs de cadence de pédalage. Les puissances ainsi que les fréquences cardiaques ont été cachées.
2 – Résultats
Les tableaux ci-dessous montent les valeurs des deux séances. Elles sont très proches. Nous pouvons relever une baisse significative de la cadence lors de 3 efforts à PMA lors des deux séances. A chaque fois cette baisse correspond à des efforts réalisés en danseuse, contrairement aux autres minutes de PMA réalisées en position sur la selle. Le cycliste pédale à ces moments-là plus en force ce qui pourrait dégrader son rendement si l’exercice venait à se poursuivre. Toutefois, il reste dans la zone attendue.
Le plus intéressant est le graphique de la seconde séance. La courbe noire de puissance montre une calibration aveugle très efficace ! L’athlète se situe parfaitement dans les zones visées ! Les zones de couleurs sont élaborées d’après Coggan (iLevels in WKO4).
3 – Bilan
L’exemple ici montre une réussite parfaite de l’athlète qui intègre aisément les bonnes allures d’exercice. Cette capacité sert notamment à bien relier les puissances et le ressenti, mais permet aussi à l’athlète de gérer plus finement ses compétitions. Les études montrent que cette capacité est importante pour la réussite des athlètes de haut-niveau.